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mercredi 9 mars 2011

Jean-Paul Bret règle ses comptes avec Lilian Zanchi...

Dans un entretien accordé au "Progrès", le maire de Villeurbanne, craint des répercussions au niveau local après le nouveau sondage évoquant la montée frontiste..

Jean-Paul Bret affirme en ce qui concerne les Verts, que "quand on veut être partenaires dans une majorité, on ne peut ensuite être libre de tout engagement..."

Enfin, entre le maire de Villeurbanne et son ex-adjoint Lilian Zanchi, le divorce semble consommé...!

Villeurbanne-Bonneterre : encore deux véhicules incendiés

Faits divers - Villeurbanne-Bonneterre : encore deux voitures incendiées, des riverains choqués...



Après les évènements de samedi soir qui ont remué la résidence Damidot-Blanqui (notre édition de lundi), les riverains du quartier Bonneterre ont, à nouveau, eu une soirée agitée dont ils se seraient volontiers passés.

Qu'attend la municipalité pour réagir ?

Article du Progrès



Rhône.Cantonales : le FN veut surfer sur « l’effet Marine »

article du Progrès de Lyon

Rhône.Cantonales : le FN veut surfer sur « l’effet Marine »
Les affiches électorales à l’entrée des bureaux de vote  / Photo Philippe Juste

Malgré la disparition des triangulaires, le Front national pourrait être présent au 2 nd tour dans plusieurs cantons.

Certains de ses candidats n’osent même pas utiliser leur identité, un grand nombre d’entre eux n’habite pas sur le canton où ils se présentent. Pourtant, un vent d’optimisme souffle sur le Front national à l’approche des élections cantonales des 20 et 27 mars.
L’effet Marine le Pen, en tête de deux sondages au premier tour de la présidentielle, est passé par là. « On ressent une dynamique sur le terrain », confirme le secrétaire départemental du FN, Christophe Boudot. « On rencontre des gens désinhibés, qui n’auraient pas voté FN avec le père et qui vont le faire avec la fille. Sur les marchés, des gens viennent spontanément nous serrer la main, on est bien mieux accueilli qu’avant dans la plupart des cas. C’est ce qui se traduit dans les sondages. Une lame de fond est en train de s’installer, les gens veulent essayer le FN. La protestation est en train de se transformer en adhésion ».
Pour autant, on ne rêve pas au FN. Il y a très peu de chances pour qu’un candidat d’extrême droite siège pour la première session de la nouvelle assemblée départementale, le 31 mars. » Nous n’avons pas de sortant et les cantonales nous sont habituellement très défavorables », résume Christophe Boudot. « Mais je suis très curieux de connaître les résultats au soir du 20 mars ».
Car c’est le premier tour qui va servir de baromètre au FN. En 2004, six élus frontistes avaient atteint le deuxième tour. Trois en duel face à la gauche (Vaulx, Villeurbanne centre et nord) et trois en triangulaires (Meyzieu, Saint-Priest et Saint-Fons).
Compte tenu du relèvement du seuil de qualification pour le deuxième tour -12,5 % des inscrits contre 10 % avant- et de la faible participation attendue -on évoque souvent la barre des 30 % -, il ne devrait pas y avoir de triangulaires cette année. Les candidats frontistes qualifiés pour le deuxième tour devraient donc l’être dans le cadre de duels.
Dans quels cantons le FN peut-il espérer devancer droite ou gauche ?
L’Est lyonnais est pour lui un terrain traditionnellement favorable. Comme en 2004, voir un candidat frontiste face à un candidat de gauche ne serait pas une surprise à Vaulx, Saint-Priest et Saint-Fons. Le cas de Meyzieu est différent, où Christophe Boudot devra composer avec l’affrontement entre la sortante socialiste Odette Garbrecht et le maire UMP de Meyzieu Michel Forissier.
Les cantons villeurbannais peuvent aussi créer la surprise, comme deux ou trois cantons lyonnais, notamment les cantons populaires de Lyon XII et Lyon XIII.
Dans le Beaujolais, c’est face à la droite que les duels pourraient avoir lieu. Le FN peut ainsi espérer se qualifier à Beaujeu. Voire contraindre Michel Mercier à un deuxième tour à Thizy avec Yvan Benedetti.
Poussée du FN, effritement à droite, bisbille entre PS et Verts. Pour Bruno Gollnisch, « la situation est intéressante. Même si le mode de scrutin et les alliances pour ces cantonales nous sont défavorables, nous pouvons être des empêcheurs de danser en rond ».
Le n° 2 du FN envisage « un effet ciseau pour l’UMP suite à la réforme électorale qui a relevé à 12,5 % des inscrits le seuil nécessaire à une présence au deuxième tour. Je n’exclus pas que l’on se retrouve en duel face à la gauche au deuxième tour dans plusieurs cantons. Et là, je crois que les électeurs de droite voteront pour nous, d’autant qu’on voit bien qu’ils se détachent de Sarkozy ».
Le FN pourrait-il avoir des élus dans le Rhône ? « Il y aura un effet national », analyse Bruno Gollnisch, « mais on est quand même sur un scrutin de notables où le maire du chef-lieu de canton a un avantage considérable ».
François