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dimanche 27 février 2011

Daniel RENDU revient !

Cantonales : Rendu déterre la hache de guerre à Villeurbanne

Candidat sans étiquette du canton nord de Villeurbanne, l’ancien chef de l’opposition municipale RPR puis UMP de 1998 à 2008 a justifié jeudi, en conférence de presse, sa candidature au titre de « seul représentant de la droite républicaine. » Un passage en force qui réveille les vieux démons de la droite villeurbannaise.

La remplaçante Marie-Chantal Tarchini et le candidat sans étiquette du canton-nord de Villeurbanne Daniel Rendu,  
La remplaçante Marie-Chantal Tarchini et le candidat sans étiquette du canton-nord de Villeurbanne Daniel Rendu,
Philippe Cochet louait lundi matin pour le premier café-presse de l’UMP du Rhône la belle union dans candidats de la majorité départementale pour les cantonales de 2011. Union difficile, dont l’autel sacrificiel à vu passer la candidature de Jean-Jacques Regnault (UMP) au profit du radical Pierre-Yves Cabi. Union parfois incompréhensible aussi. Richard Moralès, candidat adoubé par Mercier sur le canton-nord, présente sous l’étiquette de son association politique UCD (union centriste et démocrate) Hervé Morel sur le canton-centre... face à son coreligionnaire d’union Pierre-Yves Cabi ! A croire que le manque de dramaturgie sur le canton-nord a réveillé les« dinosaures » de la droite villeurbannaise.
Le qualificatif ne doit rien au hasard. C’est Daniel Rendu qui s’en affuble bien volontiers. Il lui donne au moins la légitimité du passif politique, à défaut d’obtenir celle de la majorité sortante. Médecin généraliste de profession, celui qui mena pendant dix ans (1998-2008) l’opposition municipale villeurbannaise est également le seul, à ce jour, à avoir ravi à la gauche le canton-nord, de 2002 à 2004, lors de la cantonale partielle. « On ne peut pas laisser les électeurs sans choix et imposer le silence à des gens qui ont des convictions » tempête-t-il, ne reconnaissant pas dans la candidature de Moralès la marque de la droite républicaine. Il lui reproche un certain girouettisme politique, en particulier ce poste d’adjoint municipal à la Santé sous la mandature du socialiste Gilbert Chabroux. « A l’époque, les attaques les plus acérées contre la droite venaient de Moralès » croit se souvenir Rendu, qui ne pardonne pas : « il était hors de question que je sois derrière Moralès pour cette élection. » Quid du report de voix pour un second tour si Moralès se maintient ? « Si je fais cette campagne, c’est pour la gagner » botte-t-il en touche, tout en assurant que « c’est avec Mercier » qu’il souhaite « faire travailler le canton. » Mercier oui, mais visiblement pas ses porte-étendards.
Côté propositions, Daniel Rendu veut surtout valoriser sa connaissance du canton-nord, où il est médecin de famille depuis plus de 30 ans. «J’ai tous les relais locaux et l’expérience professionnelle pour cela » confie-t-il. Une trajectoire personnel qui colle avec les enjeux sociaux que recouvre l’action du canton, en particulier sur les questions liées à la petite enfance et aux personnes âgées. Sur ce dernier enjeu, il se montre particulièrement remonté. « Vous avez vu l’état de la résidence Château Gaillard. Je n’y mettrais personne. Les douches sont dégueulasses » s’emporte l’ex-élu. 
Sa remplaçante, Marie-Chantal Tarchini, fait valoir de son côté une « bonne connaissance du milieu associatif. » « Elle canalise mes ardeurs » rigole même Rendu. Et si le docteur n’a pas renouvelé en 2011 sa carte de l’UMP, il confie n’avoir jamais « rompu le contact avec les militants villeurbannais », lui qui a cédé sa place à la fédération en 2008 à Régis Lacoste. Il en fait d’ailleurs les déclencheurs de sa « candidature spontanée », comme il la définit lui même. « Les militants m’ont appelé et m’ont demandé de ne pas les laisser tomber » termine-t-il, goguenard.


article de lyon mag :


http://www.lyonmag.com/article/22007/cantonales-rendu-dA-terre-la-hache-de-guerre-A-villeurbanne